La responsabilité de son état intérieur
Il est bon de prendre la responsabilité de son état intérieur. C’est l’une des clés du changement.
La majorité des conflits/problèmes, leurs non-résolutions ou leurs répétitions (émotions négatives, colère, haine, rancœur) vient du fait que, dans la très grande majorité, nous mettons la responsabilité de nos problèmes sur les autres. Quand tout va bien c’est grâce à nous, quand quelque chose ne va pas, c’est la faute à quelqu’un d’autre.
C’est, en fait, une solution de facilité ou une excuse provisoire pour nous éviter de regarder le vrai problème qui est en nous. C’est parfois conscient et souvent inconscient. C’est là et restera ainsi tant que nous ne sommes pas prêts à regarder profondément en nous même, tant que nous avons peur de découvrir toutes les zones d’ombres en nous, tous nos conditionnements, nos barrières et blocages.
Cela est aussi vrai pour le bonheur. Penser que nous sommes heureux grâce à quelqu’un.
Personne n’a le pouvoir de rendre quelqu’un d’autre malheureux ou heureux. Ceci n’est possible que tant qu’on laisse cette possibilité, c’est donc un choix, même s’il est inconscient, et nous laissons cette possibilité tant que nous rendons les autres responsables de nos malheurs et/ou bonheurs. On peut dire en quelque sorte que nous leur remettons notre pouvoir.
Pour en sortir et accéder aux libérations, il faut le reprendre et devenir responsable de notre état intérieur.
Ceci implique un grand changement. Chaque fois que quelque chose ne va pas, que nous ne nous sentons pas bien, que nous avons des émotions négatives, de la colère, un ressentiment contre quelqu’un, nous prenons la responsabilité de cet état. Cette émotion est là parce qu’elle vient buter sur une de nos barrières, ou mettre à jour quelque chose qu’on veut encore cacher aux autres (en réalité c’est à nous-mêmes que nous la cachons). Cela demande du courage, la faiblesse est de rendre les autres responsables de notre état intérieur. Du courage et de l’Amour pour soi pour avoir l’envie de se découvrir et d’accepter que nous ne sommes pas parfaits.
Plutôt que de parler d’émotions négatives, de problèmes, on devrait appeler ça un révélateur. Ceci enlève la connotation négative et permet d’appréhender cela d’une façon plus neutre d’abord, puis de plus en plus positive. Car nous comprenons alors que ce sont des évènements qui nous permettent de voir nos propres conditionnements et blocages et nous offrent une possibilité de nous libérer de cela.
Nous sommes tous face à ceci constamment. Et chacun a le choix, à chaque révélateur qui se présente, de l’accepter, d’en devenir responsable pour permettre une prise de conscience et favoriser sa libération ou de rester dans une sorte de déni, de remettre une couche de protection, en accusant les autres, la vie, la malchance, etc.
Ces révélateurs sont une incohérence entre ce qui est et notre interprétation de ce qui devrait être à travers nos conditionnements.
Nous avons toujours le choix, nous l’avons à chaque instant. Chacun peut dès maintenant devenir plus responsable de son état intérieur en acceptant ces révélateurs et en regardant en lui sur quelle barrière, sur quel conditionnement intérieur ils pointent .
Ces révélateurs reviennent sans cesse tant que nous ne sommes pas en accord entre ce qui est et ce que nous pensons que ce devrait être. Et ce qui est, Est, ça ne change pas, la seule chose qui change c’est notre interprétation de cela, ce sont les changements de nos concepts mentaux de cela.
C’est un choix que nous seuls pouvons faire.
Plus nous sommes tournés vers des causes extérieures, plus nous mettons de barrières et conditionnements, plus la peur de regarder en nous grandit. La peur grandit, car nous nous éloignons de ce qui est, de la vie dans nos concepts mentaux. C’est une fuite.
Personne ne peut faire ce travail à part nous-mêmes. Les autres, les révélateurs sont toujours là, c’est notre responsabilité de le voir ou de continuer d’accuser le révélateur. Accuser le révélateur, c’est comme accuser le marteau de nous avoir tapé sur le doigt, qui tient le marteau? Qui est responsable d’où frappe le marteau?
C’est nous, nous sommes totalement responsables de notre état intérieur. Il faut commencer par s’en rendre compte, puis l’admettre et alors le travail intérieur peut commencer. Nous commençons à pouvoir véritablement supprimer des blocages intérieurs.
Plus nous enlevons de barrières, de conditionnements, plus nous laissons la place à l’Amour et au bien-être. Plus nous avançons, plus le simple fait d’être en désaccord avec ce qui est, est inconfortable et nous cherchons à comprendre et à nous libérer pour retrouver cet alignement, à sortir de ces concepts mentaux en les voyant clairement. Une observation de notre fonctionnement intérieur profond se met en place.
Le plus difficile est le début, car nous avons tendance, dans un premier temps, à refuser de voir cela, mais cela va en s’améliorant et la récompense des libérations est infiniment plus belle que les efforts et difficultés que nous avons traversés.
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Merci pour ces paroles ! Je suis justement en réflexion sur ce sujet actuellement….