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La pensée et le mental ne sont pas la conscience - Être Soi

La pensée et le mental ne sont pas la conscience.

Être Soi La pensée et le mental ne sont pas la conscience

Le mental, l’intellect et la conscience ne sont pas la même chose. Le mental n’est qu’une infime partie de la conscience. Ce n’est, en fait, qu’un intermédiaire entre la réalité non manifestée et la manifestation, un outil pour agir dans le monde manifesté. Les idées sont des objets à l’intérieur de la conscience.

Est-ce que le mental est négative pour notre évolution, est-ce que nous devons abandonner la capacité d’analyse pour se libérer de la souffrance, pour atteindre l’illumination ?

Non, la pensée et l’analyse ont une raison d’être, une utilité dont on peut voir les bénéfices dans tous les progrès que l’humanité à fait et dont nous profitons tous les jours. Renier cela serait un déni.

Pourquoi alors vivons-nous dans un monde générant autant de souffrances, pourquoi autant de conflits individuels et collectifs ?

À cause de l’identification au mental. Dit autrement, c’est le fait de croire que nous sommes nos pensées, notre mental. Ceci fait que le sens du « je » ou du « moi » est tiré à partir du contenu de l’activité mentale. Son contenu comprend tous les conditionnements de votre famille, culture, croyances etc.

De tout cela, de toutes ces pensées, une image mentale est créée et il y a une identification de l’Être (du Soi ou du nom que vous voulez) que vous êtes à cette image. Cette image créée est l’égo et tant que nous n‘avons pas suffisamment avancé dans la recherche intérieure, que nous n’avons pas vécu ce “Être” qui est au-delà de cette identification, nous nous prenons pour cette image, pour cet égo. Cet égo qui est donc un objet à l’intérieur de la conscience que nous sommes, qui souffre et qui génère de la souffrance pour nous et pour les autres. Outre l’identification à l’image du « je », au mental, cet égo peut s’identifier à , un parti politique, une religion, un pays ou n’importe quoi d’autre. Et de ce point de vue, se battre pour cela au détriment du reste peut lui sembler juste.

Cet égo fonctionne uniquement par la pensée, c’est son seul moyen d’exister. Plus il y a de pensées, plus il se sent vivant. Si vous observez vos pensées, vous constaterez qu’elles sont toutes dans le passé ou le futur, jamais maintenant. Alors que la seule réalité EST maintenant. Cet égo passe son temps à maintenir le passé en vie et à se projeter dans le futur. Il n’est pas dans la réalité de l’instant. Si le passé disparaissait, il pense qu’il disparaîtrait également. Cela crée une grande peur et un comportement de survie. C’est ce fonctionnement qui génère toute la souffrance, individuelle et collective.

Tant que nous sommes dans ce fonctionnement, même quand nous tentons d’être dans l’instant, nous ne le sommes pas, car nous voyons le présent à travers le prisme du passé pour nous projeter dans l’avenir.

Cet égo interprète les évènements, il se raconte des histoires constamment, déformant ou voilant la réalité d’un fait. Ce faisant, il crée sa propre histoire, ses projections et sa propre souffrance en tentant d’y échapper.

Prenons un exemple : votre conjoint vous quitte.

C’est un fait, c’est la réalité, votre conjoint vous annonce qu’il vous quitte. Si on parvient à observer ce fait du Soi, cette partie de nous au-delà de la souffrance, c’est tout ce qu’il y a. Un fait sans jugement ne générant pas de souffrance.

Pour celui ou celle, et c’est la majorité, qui le vit du côté de l’égo que se passe-t-il ? Il va y avoir une interprétation de ce fait, une création d’histoire et un jugement va en découler. De ce jugement viendra un sentiment d’abandon ou autre sentiment de dénégation de soi, d’échec ou de haine envers l’autre, générant l’émotion et la souffrance.

Je me sens abandonné(e), je suis un moins que rien. Mon conjoint est un(e) …, il m’abandonne. Je vais lui faire payer, etc.

Chaque interprétation va être créée à partir des conditionnements, du vécu de la personne.

Voyons comment c’est l’interprétation personnelle qui va colorer, dire que c’est bien ou mal puis poser un jugement et créer de la souffrance.

Toute l’interprétation va dépendre des conditionnements de la personne concernée générant ses souffrances.

Pour une personne c’est peut-être le sentiment d’abandon qui va prendre le dessus. Avec des réactions diverses possible venant des conditionnements : Vengeance, vouloir faire payer l’autre, trouver rapidement un autre conjoint (le remplacer), rester seul(e) pour ne pas revivre ce traumatisme, etc.

Pour une autre, cela peut être un sentiment de ne pas être assez bien pour “garder” l’être aimé. Amenant une dévalorisation de soi pouvant aller jusqu’à une dépression.

Pour une autre, après réflexion c’est une bonne chose, finalement elle n’était pas très heureuse avec, mais n’avait pas le courage ou peur du changement, de se retrouver seule. Elle pourrait même finir par remercier son ex-conjoint(e) qui a eu le courage de prendre cette décision alors qu’elle n’en avait pas la force ni le courage, mais secrètement le désirait.

Nous voyons que c’est bien l’interprétation mentale qui va générer un jugement et décréter c’est bien pour moi, c’est mauvais pour moi et générer les émotions. Le fait, restant le même.

Plus nous parvenons à supprimer ce prisme générer par les pensées et histoires qu’on se raconte, plus nous devenons le Soi, cette conscience derrière le processus de pensées plus la souffrance disparait. En retrouvant notre Être véritable en profondeur, sous les couches superficielles de l’égo, la libération de la souffrance vient naturellement par la désidentification de la conscience aux objets, à l’égo et au mental.

Comment amener cette libération ?

Il faut commencer par se rendre compte que nous ne sommes pas notre mental. Nous pouvons y parvenir en l’observant. On peut prendre des moments pour cela et être attentif à nos pensées. Nous constatons, petit à petit, ce fonctionnement des pensées dans le passé et le futur.

Avec cette observation, il y a un déclic à un moment. Nous constatons que pendant que nous observons nos pensées, nous sommes dans l’instant présent, dans un calme, une sérénité qui observe tout ce processus.

Cette constatation est le début d’un relâchement de l’identification à la pensée puisque nous constatons que ses pensées sont à l’intérieur de nous, mais que nous sommes quelque chose de bien plus vaste, calme serein qui contient cela, mais qui n’est pas cela. Nous constatons être une conscience tranquille, une paix intérieure qui ne peut pas être affectée par cela, bien que cela se passe à l’intérieur de nous-mêmes. Nous touchons alors à un autre niveau, plus profond de nous-mêmes.

À force d’observation de ce jeu d’identification, nous nous en rendons de plus en plus compte et nous nous installons de plus en plus dans cette paix intérieure. Nous devenons de plus en plus cette paix intérieure et cette sérénité. Même quand, dans notre vie extérieure, il y a de l’agitation, nous restons de plus en plus serein, calme à l’intérieur, car nous voyons tous ces processus mentaux qui nous conditionnaient. Plus nous nous libérons, plus nous voyons à quel point nous étions en réaction à des émotions venant de ces conditionnements. Les voire directement dans l’expérience nous permets de les relâcher, de nous en libérer. Nous voyons ces mécanismes chez nous et également chez les autres, ce qui fait tomber les jugements et grandir la compassion. Nous constatons que les autres, tout comme nous l’étions et le somme encore parfois peut-être, sont en réaction face aux émotions venant de l’interprétation, des histoires qu’ils se racontent et auxquelles ils veulent croire.

Petit à petit cette observation devient automatique et nous sortons de plus en plus vite de la souffrance, jusqu’à voir le processus mental qui va s’enclencher avant qu’ils n’interviennent. À partir de là, nous pouvons choisir de nous identifier à l’histoire et retomber dans cette souffrance générant des actes venant d’une réaction à l’émotion que nous regrettons souvent par la suite ou la vivre depuis ce centre, le Soi en nous et agir depuis ce point de vue qui amène un acte dans l’instant plus juste, car il n’est pas généré par la réaction à une émotion ou une peur.

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